Ils disent que c’est du folklore
Tant pis pour ceux qui ne voient pas Les bourgeons éclore De la faune et de la flore La danse libère nos corps Et nos têtes des soucis Elle vide nos cœurs du fiel Des aléas de la vie Pures délices au miel La fête bat son plein Nous dansons en rond D’abord en petits mouvements Dans de discrets balancements Puis sous le rythme rapide de la musique Nos mouvements se font de plus en plus vite Ivres de joie et de liberté Toute affaire cessante Nos têtes dans l’Amour plongées Nos bras aux larges ailes Obéissent à une force cachée Dans un véritable tourbillon Nous nous élevons à l’unisson Au-dessus de l’abime Quittant les fanges Nous atteignons les cimes Et tutoyons les anges Un moment de pur bonheur Dans un réseau de liens étroits Avec les véritables hauteurs Dans le cercle volant en rond Nous ne formons plus qu’un Avec les cieux les plus lointains
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PoetessDr. Aïcha Maherzi ArchivesCategories |